Culture au Sénégal
Coiffure
Les femmes Wolof ont des coiffures très complexes et variées, ornées de bijoux en or, et par-dessus lesquelles elles posent un voile léger.
Les femmes Sérère ajoutent à leurs coiffures des pièces de monnaie et des perles. Les femmes Bassari tressent leurs cheveux à l’aide de fils rouges de laine et des perles.
Les femmes Peuls, les tresses prennent la forme de losange ou de triangle. Les combinaisons de coiffure sont tellement variées chez les Peul du Bas-Sénégal qu’elles portent chacune un nom. Les Toucouleur portent le plus souvent le moussor ou bien un voile transparent très léger.
L’homme porte généralement une calotte, sorte de bonnet rond qui couvre seulement le sommet du crâne.
Cette calotte prend des formes géométriques chez les Wolof et Sérère et est brodée finement chez les Peul du pays Sosso.
Chez les Toucouleur, les Peul et les Diola, les hommes portent souvent un chapeau de paille de forme conique, orné de plumes d’autruches chez les Bororo.
D’autres hommes continuent à se faire tresser les cheveux comme les Peul qui ont de chaque côté de la tête une ou plusieurs tresses retombant sur les tempes.
Costumes
Chez les Wolof et les Sérère, les femmes portent des pagnes aux couleurs vives, aux dessins batikés ou imprimés industriellement. Seule la femme mouride remplace le pagne par un voile.
La femme Diola utilise plutôt le pagne que le boubou et l’homme s’habille d’une tunique en coton qui descend jusqu’aux genoux, avec une poche sur le devant et sans couture sur les côtés.
Les hommes Peul nomades accompagnent leur boubou bleu foncé en laine d’une culotte courte bouffante, tandis que les femmes portent un pagne court en coton de couleur noire.
Chez les Toucouleur, la tunique de l’homme est courte et blanche par-dessus laquelle se superpose un grand boubou avec une poche triangulaire et en dessous un pantalon court et bouffant.
La femme porte une petite chemise en dessous du pagne.
Durant les périodes de fêtes, le costume traditionnel des Bassari se compose d’une peau de chèvre ou de singe au niveau des reins et d’un cache-sexe en fibre tressée chez les hommes.
Les femmes, danseuses, portent une parure composée d’un pagne en perles de couleurs vives, descendant jusqu’à mi-cuisse et se terminant par une frange de clochettes qui tintent à chaque mouvement de la danse.
Gastronomie
La cuisine du Sénégal propose des mets aux saveurs riches comme le thiéboudienne, le poulet yassa ou encore le mafé pour les amateurs de viande.
Cette cuisine ne manquera pas de vous faire voyager (ou de vous rappeler vos vacances) le temps d’un repas.
Souvent décrite comme la plus riche et la plus variée d’Afrique de l’Ouest, la cuisine sénégalaise présente des similitudes avec celles des autres pays de l’Afrique de l’Ouest, mais elle a également subi d’autres influences : Afrique du Nord, France, Portugal.
Relativement peu connue en Europe en dehors des communautés issues de l’immigration et de quelques restaurants de grandes villes, elle a attiré l’attention des médias en 2004 au moment de la publication du livre de Youssou N’Dour, “La Cuisine de ma mère”.
On peut géolocaliser les recettes sénégalaises selon les aires géographiques du pays. Chaque région a ses spécialités, mais la plupart des plats sont consommés indistinctement dans tout le pays.
Spécialités culinaires :
Poulet Yassa,
Thieboudienne (riz au poisson),
Mulet farci à la saint-louisienne,
Mafé,
Soupou Kandja
Les boissons au Sénégal :
Le bissap est la boisson la plus connue : un jus de couleur provenant de l’infusion de pétales des fleurs d’hibiscus (Hibiscus sabdariffa), additionné d’eau, de sucre, parfois de menthe ou de fleur d’oranger.
– le dakhar (une décoction de tamarin) acidulée et rafraîchissante ;
– le gingembre, une boisson au gingembre réputée aphrodisiaque ;
– le bouye, préparé à partir du pain de singe, le fruit du baobab ;
– le ditakh (fruit du Detarium senegalensis) produit étalent un jus.
Alcool :
Dans un pays majoritairement musulman, les bières locales — Flag et Gazelle — ou le vin de palme ont aussi leurs adeptes.
Photographie du Thiéboudienne : T.K. Naliaka, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons