Présidentielle au Sénégal : quand l’instabilité politique fait fuir les touristes

Ce dimanche 24 mars, les Sénégalais vont élire leur cinquième président lors d’un scrutin à l’issue totalement imprévisible après trois années d’agitation et de crise politique. Une période d’instabilité qui a fait de nombreux malheureux, en particulier chez les commerçants de Casamance.

Le premier tour du scrutin a finalement lieu ce dimanche, avec un mois de retard, après une campagne express et la libération de prison du principal candidat de l’opposition.
Le premier tour du scrutin a finalement lieu ce dimanche, avec un mois de retard, après une campagne express et la libération de prison du principal candidat de l’opposition.
Plus de sept millions de Sénégalais sont appelés ce dimanche 24 mars à élire leur cinquième président lors d’un scrutin totalement indécis et exceptionnel à bien des égards. Pour la première fois, le président sortant, Macky Sall, aux commandes depuis 12 ans et largement reconduit en 2019, ne se présente pas à sa propre réélection. Les électeurs sont appelés à choisir entre le candidat du pouvoir Amadou Ba et 16 concurrents.

Les Sénégalais devaient initialement voter le 25 février, mais un report de dernière minute a causé des troubles. Plusieurs semaines de confusion ont ainsi mis à l’épreuve la pratique démocratique du Sénégal. Résultat : cette période d’instabilité a fait beaucoup de malheureux, en particulier chez les commerçants de Casamance. En l’absence des touristes, leurs revenus se sont effondrés. “C’est la galère, parce que d’habitude on travaille au mois de mars”.

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Source : rtl.fr / Frédérique Prabonnaud